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Bourgogne Cocebi signe une convention avec Seine Yonne et Vivescia

De gauche à droite, Etienne Henriot, président de Capserval, Jean-Marie-Pautard, président de Cocebi et Gérard Delagneau, président de 110 Bourgogne, lors de la signature de la convention entre les trois coopératives. De gauche à droite, Etienne Henriot, président de Capserval, Jean-Marie-Pautard, président de Cocebi et Gérard Delagneau, président de 110 Bourgogne, lors de la signature de la convention entre les trois coopératives.

La coopérative bio Cocebi vient de signer en fin d'année ses deux premières conventions bilatérales avec des coops conventionnelles. Elle structure ainsi ses partenariats et compte rester un référent dans le bio régional.

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Ce sont les deux premières conventions bilatérales que signe la coopérative bourguignonne, Cocebi, spécialisée dans la production céréalière bio, pour structurer sa démarche de partenariat avec des coopératives conventionnelles. C'est ainsi, qu'elle a signé en fin d'année une convention avec les coops 110 Bourgogne et Capserval de l'union Seine Yonne, et une autre avec le groupe Vivescia.16 000 tonnes de collecteLa convention prévoit la commercialisation de la collecte bio de chaque entité, la mise à disposition de l'expertise technique de Cocebi, ainsi que la possibilité de distribuer les semences de Biosemences, filiale de la coop bio. Chaque coopérative reste libre des prix des céréales payés à ses producteurs.Forte d'une collecte de 12 800 tonnes certifiées AB, Cocebi va ainsi passer à 16 000 tonnes environ. Côté Seine Yonne, vu l'antériorité du partenariat, cela ne change rien car la coop bio commercialisait déjà leur collecte bio de 300 à 1 000 tonnes provenant surtout de Capserval, les agriculteurs bio de la zone de 110 Bourgogne étant le plus souvent dirigés vers Cocebi dont ils deviennent adhérents.

Côté Vivescia, ce sont 3 000 à 5 000 tonnes supplémentaires qui vont être vendues. Le groupe champenois détenait jusque-là, avec EMC2, une filiale bio, Biovéal dont l'activité a cessé. Cocebi entretenait une petite activité avec cette dernière.Conventions à développerPour faire face aux demandes de conversion à l'agriculture biologique sur son territoire, Vivescia souhaite s'appuyer sur un acteur historique de ce marché. Des développements sont donc à attendre en terme de production bio de la part de ce groupe, tout comme du côté des deux coopératives de Seine Yonne. « Ces conventions ne sont pas du tout exclusives et ont vocation à être développées avec d'autres coopératives conventionnelles, partageant nos valeurs, de la région Bourgogne et des départements limitrophes », souligne Jean Buet, directeur de Cocebi.

Hélène Laurandel

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